La Britney
Spears nouvelle est arrivée et cette année le millésime est
corsé voire même "caliente". Son dernier clip "I am a slave 4 u"
aurait-il servi d'exutoire à la pucelle de Kentwood? Se
trémousser flanquée d'un string sur son jean's est-il le nouveau
moyen de vendre des disques? Pas si simple...oui le sexe fait
vendre mais il est loin d'être suffisant pour imposer une gamine
aussi "slut" soit-elle en tête des charts mondiaux. Car la
petite Brit est loin d'être une chanteuse Kleenex et depuis
1995, date de la sortie de son premier album "Baby one more
time" la belle a fait du chemin et a pris de la graine. Pour
elle, c'est "Star Academy" tous les jours depuis l'âge de cinq
ans: prestations scéniques à Atlanta, "graines de stars" version
ricaine à LA, jusqu'à la présentation du Mickey Mouse Club (avec
Christina Aguilera)... Britney Spears semble donc avoir été
poussé, pardon voué au succès. Depuis son village bouseux de
Louisiane, qui aurait pu servir de décor à la troisième saison
de Buffy et où les relents de Ku Kux Clan ne sont pas rares, le
bulldozer est en marche.
Très
croyante, celle que le magazine Rolling Stones surnomme la "naughty
catholic shoolgirl" jure à qui veut l'entendre qu'elle et son "Justin-honey"
resteront vierges jusqu'au mariage. Véritable engagement
puritain ou bidonnerie marketing visant à rassurer les parents
voyant en elle une jeune fille moderne et consciente de ses
charmes mais néanmoins pétrie de valeur traditionnelles. Tout ne
serait alors qu'une histoire de gros sous... Car au pays de
l'oncle Sam tout s'achète même la crédibilité. Ainsi, pour se
refaire une virginité musicale, citons entre autres Prince et
Madonna, "Britney le troisième Opus de la jeune diva"énerve par
ses choix et ses orientations musicales arpentant les chemins
sinueux de l'électro RnB.
Rebondissant
sur les tendances, "entertaineuse"de génie, elle a su à 20ans
prendre en main les reines d'une carrière déjà brillante.
Aujourd'hui, elle travaille avec la crème des producteurs
notamment The Neptunes (Kellys) et Rodney Jerkins (J.LO,
Destiny's Child, Michaël Jackson) poussant le luxe et la
frivolité jusqu'à écrire certains de ces textes; jeune fille
gonflante connaissant et maîtrisant les rouages du "chaud-business".
Poupée gonflée qui a su montrer qu'elle n'était pas une nonne en
chaleur pour nigauds décérébrés mais bien un produit estampillé
"star", concentré de toutes les ambitions et contradictions
américaines.